mardi 11 décembre 2012

Quand on arrive à l'échéance qu'on nous a donné, la préoccupation n'est plus la mort, mais la fin d'un processus. Objectif ni remords, ni regrets.


L'horizon effraie, inspire, mais qui sait à quoi il ressemblera demain ?

Lors de ma soirée constructive avec Paul, Lolita et Louise, on en est arrivés à une discussion actuelle des plus intéressantes.
Le 21 décembre 2012, c'est dans 10 jours. Vous sortez, vous pleurez, vous restez ?
J'avais eu personnellement quelques difficultés à associer le jour des vacances de Noël avec celui de la fin du monde, le jour de mes rendus de dossiers avec l'échéance finale de notre existence sur cette Terre.
Quoi qu'il en soit, en étant arrivée la question de la fin, nous avons réalisé chacun de notre côté qu'une multitude de choses étaient prévues.
Si certains fêtent leur anniversaire ou la fin des vacances, d'autres, organisateurs de soirées, clubs, ou encore BDE, voient en la fin du monde une raison supplémentaire pour faire la fête sous des thèmes sans limites.

Si cette conceptualisation d'échéance finale panique une bonne partie des crédules de la société (d'autant que l'exactitude des calculs Maya ont été démentis), certains au contraire, voient en cet évènement fataliste de bonnes raisons de ne plus rien faire du tout. Il est vrai, à quoi bon trimer pour la réussite de ses examens alors qu'ils n'atteindront qu'à peine le dessous de la pile de correction avant de finir brûlés, noyés, ou perdus sous un quelconque cataclysme.
Si cette manière de voir les choses, véhiculée par les fainéants et les perdus, ceux qui ne savaient déjà pas ou ils allaient et qui trouvent en la fin du monde une bonne raison pour ne pas y penser, ne fait pas l'unanimité, il reste à étudier les autres probabilités réactionnaires.

Nous passerons outre les aspects paranoïaques des quelques milliers de personnes ayant vidé l'intégralité de leur PEL pour s'acheter des kits de survie et des bunkers. Ils ne font en effet pas partie de notre objet d'étude aujourd'hui.

Revenons donc à ma soirée passée. Nous imaginions à quel endroit nous seront vendredi 21 décembre 2012. Après s'être tous les quatre rendus comte que nous nous affairerions à une multitude d'activités palpitantes, comme potentiellement tous les vendredis soirs de l'année, nous avons cependant songé que cette journée risque d'être la plus intéressante et innovante en matière de JT. J'ai hâte de voir les unes.
Je ne sais d'ailleurs pas si cela provient de notre tendance à scruter les phénomènes sociaux, ou de notre aspect ouvert à l'humanité en tant que communicants en herbe, mais il en est ressorti que l'étude sociologique des comportements humains en prédiction d'apocalypse devraient se révéler particulièrement intéressants.

Nous en sommes donc, sur cette page, à l'introduction pure et dure de ma thèse portant sur ce sujet. Non, redevenons sérieux. Quand bien même ce sujet est intéressant, je me contenterais d'un article, ou deux selon mon inspiration.

Aujourd'hui, en amont du jour J, contentons nous de réfléchir de manière purement hypothétique.

 Essayez, de manière purement objective de répondre à la question suivante:
Si vous viviez actuellement vos dernières 24heures, ainsi que celles de toute la population vivante telle que nous la connaissons, que feriez vous ?


On pourrait donc tirer plusieurs profils, d'un panel représentatif imaginaire (ne vous inquiétez pas, il sera bien plus chouette que celui d'une famille en or)

 On aurait tout d'abord les frustrés. Ces personnes là sont celles qui sont persuadées ne pas être accomplies, ni épanouies et qui pensent dur comme fer qu'en 24 heures, elles seront capables de réaliser toutes les choses qu'elle n'ont jamais faites. De ces choses, viennent en tête de liste : Faire l'amour, faire l'amour dans un endroit insolite, faire l'amour avec un inconnu, faire l'amour avec un animal. Et surtout, harceler sexuellement une célébrité. Je vous laisse donc imaginer les débordements et les scènes vraiment très cocasses et drôles que chaque personne aura le loisir de constater dans sa propre ville. Une espèce d'orgie romaine, avec des gens qui tels des animaux, se verront incapable de freiner leurs pulsions, puisque, de toute manière elles n'auront aucune conséquences. Les célébrités préfèreront se suicider avant l'heure pour ne pas voir des torrents d'hystériques accrochés à leur slip. Les chèvres, chiens, chevaux et chats, animaux les plus prisés, seront quant à eux, dénués d'une quelconque possibilité de contre. Elles subiront alors la fatalité d'être violées au plus profond de leur intimité.
Les fantasmes de chacun seront réalisés. Les plus discrets, bien sur il en existe, resteront chez eux et profiteront un jour encore de l'intimité et de la promiscuité qui leur est offerte. Les plus exhibitionnistes quant à eux, assouviront leurs idéaux de visibilité dans chacun des coins envisageables.
Aucune protection, aucune contraception, aucune pensée du lendemain. En cas de survie, on assisterait à un baby boom de MST et d'enfants courant juillet 2013.
Les plus bizarres, non, on ne souhaite pas y penser.

 On tomberait ensuite sur les flippés. Eux, ce sont ceux qui, tels leurs ancêtres irréductibles gaulois, auront peur à chaque mouvement que le ciel leur tombe sur la tête et de mourir de manière horrible et qui s'auto-condamneront donc à rester enfermés chez eux, se privant de tout contact, de toute nourriture et de tout signe d'humanité. Le silence et l'immobilité faisant guise de bouclier. En cas de survie, ils risquent la dépression nerveuse, ou la mort de soif.

 On aura également les rêveurs et voyageurs en herbe, les artistes, les alcooliques, les fêtards. Ceux ci s'empresseront de sauter dans un avion, sans payer bien entendu, puisque qu'ils vont mourir de toute manière et d'aller passer la dernière journée de leur vie dans une destination de rêve à plus de 8h de vol (ce qui raccourcit considérablement la journée, espérant que leur propre apocalypse ne soit pas un crash aérien). Les réservations d'hôtels se verront multipliées, les squats dans tous les lieux les plus touristiques du monde se verront eux aussi multipliés. Les cuites seraient monumentales, les dealers de drogue vont connaître la soirée de leur vie. En cas de survie, ils pourront sans problème concurrencer le Qatar et racheter le PSG. Les gueules de bois et conséquences désastreuses des soirées trop arrosées ne seraient ni craintes, ni envisagées. En cas de survie, recrudescence des cas de cirrhose,  des comas éthyliques, de la surdité et du nez ensanglanté.

  On trouverait ensuite les apprentis sérial killers. Ceux qui faisaient toujours le méchant dans les jeux de rôle, mais qui n'avaient jamais assez de parties intimes pour mettre à profit leur côté psychopathe. Crimes contre l'humanité, génocides, ou simples petits meurtres entre amis, les armes à feu, les armes blanches et toutes les techniques les plus développées pour pouvoir retirer  prématurément la vie de quelqu'un sans avoir peur d'en payer les conséquences. Aucun état de conscience envisagé, aucune sanction hypothétique, le 21 décembre sera un "Friday, bloody Friday", et les rues des villes du monde se retrouveront à commémorer contre leur gré les massacres de la saint Barthélémy ou les ruelles pavées étaient recouvertes de sang. En cas de survie, les baumettes de Marseille risqueraient d'avoir du pain sur la planche encore plus qu'actuellement, la population carcérale serait en véritable croissance et de nombreuses victimes innocentes seront à déplorer.

  Enfin, on trouverait les classiques. Les gens moyens, normaux, sans troubles particuliers. Ils s'affaireraient depuis plus d'un an à profiter de chaque instant, à vider leur compte en banque, à vivre au dessus de leurs moyens. Ils s'affaireraient à arrêter toute contrainte, tout emploi, toute sorte d'oppression pour simplement faire des choses qui leur plaisent.
En cas de survie, ils deviendraient tous interdits bancaires, chômeurs, et sans possibilité d'avenir proche puisqu'ils n'auront ni diplôme, ni compétence.


Finalement on constate que la fin du monde est bien plus effrayante et dangereuse quand elle est envisagée que quand elle est subie directement. Si au fond des personnes censées, on sait qu'il n'en sera rien, on pourra cependant utiliser notre temps ce jour là pour observer les bouleversements sociétaux.
Si on doit voir ça de manière purement utilitariste, on pourrait déduire des hypothèses développées qu'une telle apocalypse ait été inventée par les dealers et les commerçants.


Vivement le journal de 20heures du 21/12/12 !

lundi 8 octobre 2012

Névrose: Maladie la plus répandue sur Terre, aucun médicament utile ne peut être prescrit. Du à un fort trouble psychique non résolu. Fléau moderne. Parce qu'on le veut bien.





On paraît enchaînés autour de véritables paradoxes. Autour d'une force transcendantale qui nous guide sans nous captiver.

Le monde court trop vite, et nous, on n'a pas les bonnes chaussures.
Mises à jour, innovations, naissances, morts. Nouveautés, obsolescence. Sans vouloir faire de la technophobie, ni même de la cristallisation dans un environnement inutile sans son mouvement, il arrive de temps à autres qu'on s'essouffle.
L'essoufflement, c'est la perte. De soi, de goût, des autres. Comme si notre corps divaguait sans qu'on soit vraiment nous mêmes. Un abandon de l'esprit, le plus souvent enfermé dans une bouteille de vodka.
Un jour on part à la fac le matin, et les actions quotidiennes bénignes deviennent lourdes, comme des boulets que l'on traîne. Comme d'habitude on prend un café, puis 2, puis 3. On vit sur les nerfs on ne s'arrête plus. Parce que le monde va trop vite, on n'a pas le temps de prendre de pause.
On vit en parallèle aux autres. A côté sans être ensemble. On maudit la terre entière, la fourmilière dans le métro notamment.
On se pose des questions, se pense névrosé, réfléchit puis se dit que non, on est au dessus de la masse, qu'on va s'en sortir, courir plus vite, aller plus loin. Se dépasser.

Alors on est ambitieux. On veut aller au delà de la masse immonde qui nous entoure. On veut traverser ces étapes de choix, d'études, de projets banals mais vitaux. On se dit qu'on sait ce qu'on veut. Travailler dans la communication, écrire, prendre des photos. Immortaliser l'instant, parler, converser. Tisser des liens, faire croire, persuader convaincre. On veut informer, penser à bien. On est optimiste, et en sortir de ces informations bidons qui nous bluffent encore et encore. On se dit qu'on est l'avenir. On essaie d'y croire et on y travaille en tout cas.

Et puis on a des pairs. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Parce que les névroses ne sont pas contagieuses, mais largement transmissibles. Vous savez, comme une pensée. Le nazisme n'était pas une maladie infectieuse à cause d'une bactérie chopée dans l'air. Seulement le résultat d'une personne plus convaincante que les autres au sein d'une masse. La rébellion existe, la résistance aussi. Mais généralement l'effet de groupe devient hélas le plus fort.
Nos problèmes minimes sont donc amplifiés, on s'en invente de nouveaux. On entend dire qu'on doit aimer, coucher, boire. Alors on boit, on couche, et on essaie d'aimer. Certains y parviennent. Et d'autres s'entêtent que c'est la lutte majeure, The pursuit of happiness et se bloquent dans ces pensées qui deviennent les pires névroses envisageables. Les convaincus prêchent les sceptiques. Les sceptiques (et il ne s'agit de pas de Descartes), écoutent et flippent. Un raz de marée de la névrose survient. Pleurs, larmes, rires, confessions. On parle de tout sauf du fond du problème. Parce qu'il n'existe pas. On s'invente des fausses crises, parce que c'est la mode d'être malheureux. On s'entête qu'à 21 piges, sans mecs, c'est la vieille fille assurée. On s'entête qu'à 20 ans, en couple, c'est séparations et déchirures assurées. Et on ressasse.

On est dépassés bien trop souvent. On ne comprend pas. On se retrouve dans des situations, des endroits, sans qu'on ait bien pu le voir venir. Le monde et nous avançons à l'unisson dans un rythme intenable.
On parle de l'iphone 4S, on n'a même pas le temps d'économiser que le 5 est déjà sorti.
On  nous pousse à la consommation, à la débauche, aux études, à la débauche encore. On nous pousse à vouloir des choses qui devraient nous être absurdes. Les "on", c'est nous. Tous. Toi, moi, les adultes, eux, les autres. Les gens payés pour nous infliger des désirs qui nous affligent comme dirait Souchon.

On est à la fois Cigale et Fourmi. Sortir, pour oublier qu'on doit bosser. Bosser, pour pouvoir se permettre de sortir. Sortir, pour tenter de connaître ou on vit, pour savoir dans quoi on veut bosser. On est paradoxaux, névrosés, psychotiques. On carbure aux antidépresseurs.

On cherche, on pense, on oublie.


Puis un jour on songe que c'est la bonne. Qu'on la tient. La personne, la carrière, l'envie, l'idée. La motivation, l'ambition, la passion. Un espoir au moins.

Quand on aime on ne compte pas, on ne compte plus. Le seul remède c'est l'amour. L'amour d'une vie, d'une activité, de l'altérité ou d'un alter-égo. C'est indénombrable comme terme, et applicable universellement. Pour des concepts, des objets, des gens, des idées.

Et ça, ça nous fait vivre.


 Thérapie de groupe, passion du sourire, amour des autres. Vis ma vie de névrosée par intermittence.




mardi 26 juin 2012

Et si on était tous voués à l'échec ?




Il y a des jours comme aujourd'hui où j'ai tendance à me poser beaucoup de questions.
On est le 26 juin, il fait un temps catastrophique et ça me rend triste, c'est peut être la raison de ce message, qui sait ?

On vit dans une société pessimiste et alimentée par la peur. Des fois, ça joue sur le moral. Au fur et à mesure du temps, des échecs globaux, des remarques désagréables, des prises de conscience dont on se serait bien passé, on débouche sur une conclusion: l'homme est voué à l'échec. D'un côté c'est évident non? Vous connaissez des histoires qui finissent bien vous ? Tout le monde naît en sachant qu'il va mourir un jour. Alors évidemment, c'est comme ça, s'il y a des naissances, il y a des décès, sinon on serait trop et ça serait une sacrée catastrophe. Soit. Mais notre société alimentée par la peur et les actualités déprimantes nous rappellent de jour en jour qu'il est bien plus facile de mourir que de naître.
Jour après jour on nous met au pied du mur, face à face avec l'échec, le malheur et la psychose. Ce n'est pas étonnant que tant de gens finissent au fond du trou, le cerveau anéanti, les capacités réflexives en moins, la dépression en plus. Et si un jour, la joie de vivre disparaissait de chacun pour se transformer en laissé aller fataliste ?

L'échec est partout, et on ne cesse de nous le faire remarquer. Un enfant en difficulté est considéré comme un échec, une carrière non-épanouissante aussi. Une maison inachevée, des fins de mois difficiles, un célibat trop long, la stérilité, la maladie, le désespoir et le malheur sont considérés comme des échecs. On est face à l'échec lors d'un refus après un concours, lors des résultats de semestre, lors d'une confrontation qui tend à l'humiliation.
Bien sur il est possible et envisageable de relativiser ces échecs qui s'accumulent pour soit disant nous rendre plus fort. Mais notre société est fataliste, déprimante et effrayante. On cultive la peur et la névrose. On cultive la dépression et l'impuissance.

D'une part les choix à faire sans arrêt. On nous impose des décisions qui nous dépassent et qui nous démotivent. Trop jeunes, trop tôt on est face à des situations complexes et incompréhensibles. A savoir choisir son futur emploi. D'autant plus qu'on nous rabâche depuis le CE1 que notre génération ne connaîtra ni stabilité de l'emploi, ni cohésion entre études et activité réelle. Alors on fonce les yeux fermés. Parce qu'on aime bien écrire et s'informer (On lit déjà le journal à 16 ans, trucs de dingues) on va en InfoCom, on aime bien on trouve ça chouette, on fait même des stages. Et quand il devient trop tard pour changer, qu'on commence à apprécier et acquérir des compétences, on nous met face à la réalité dans un article: La communication, le journalisme, le marketing et la publicité sont des filières certes captivantes, mais sans débouchés. Elles mènent, sur un chemin sans embûches, directement vers pôle emploi. Chouette! Kikou.

D'autre part les actualités fatalistes et tragiques. Qu'il s'agisse de meurtre de sang froid, de cannibalisme, de génocides, de crise économique, de climat catastrophique, de dérèglement et même de fin du monde, comment voulez-vous envisager la suite de votre vie autrement que par un énorme FAIL. L'Homme est un looser.

Ensuite, la recrudescence de l'horreur, pour une culture de la peur. Il est un phénomène qui se fait de vieux os, mais toujours aussi solides qui reflète parfaitement ce dérèglement de l'équilibre de l'être humain, cet échec cuisant qui nous tend les mains : le culte de la peur. Entre films d'horreur plus horribles les uns que les autres, les sensations fortes et les prises de risques perpétuelles, les publicités choc, les télé-réalités terrifiantes, la peur fait partie de chacun de nous et nous met face à une réalité elle même effrayante. Une vie n'est rien. Au lieu de chercher à l'économiser, on a tendance à reproduire des actes stupides et inconscients encore et encore. On pourrait se sentir bien mais c'est tellement plus facile d'aller mal. Alors on libère de l'adrénaline jour après jour, pour se faire peur, et se sentir mieux. Frôler la mort pour se sentir vivant. Etre face à une situation tellement catastrophique qu'on apprécie la notre...

Enfin, le manque de reconnaissance,de considération, la méchanceté des gens et le regard blessant des autres. Le sentiment de se sentir observé et jugé en permanence. On vise l'excellence pour les autres, pour que rien ne soit critiquable. L'Homme veut envoyer du rêve en permanence, susciter l'envie dans les yeux des autres. Si l'altérité nous construit, elle nous détruit aussi. Un Homme seul est malheureux, les Hommes trop entourés le sont aussi. Il n'y a pas de question de juste milieu, les hommes s'auto-détruisent entre eux.
Ce qui est dur dans un échec, c'est le regard de ceux qui le constatent. Un échec vécu seul serait vite surmonté sinon.
Si l'Homme est voué à l'échec, c'est parce que c'est la seule chose qu'il retient. L'insatisfaction permanente fait de lui une personne exigeante, aigrie, incapable de constater quelconque succès.


L'échec est du à une exigence hors du commun. Chaque être se consume insatisfait de ce qu'il a produit. Mettre la barre trop haute, ou se sentir capable de plus n'est pas ambitieux, c'est suicidaire. Peut être le mieux serait-il de ne pas imaginer sa vie mais de la vivre au gré de ses envies et motivations quotidiennes. Pour cela, encore faudrait-il qu'on n'ai aucun besoin...


La relativisation est le meilleur remède je pense. Si on parvient à constater les échecs, c'est qu'on a connu des réussites. Alors quelque part, on est tous voués à l'échec. Mais avant cette échéance, on peut peupler notre quotidien de sourires, de chaleur, d'intérêt et de succès.
Pour ça, il y a des milliers de solutions, les meilleures sont les pairs.
Mais, une des libertés les plus importantes de nos jours étant la liberté d'expression, il est bien de l'exercer aussi.    Inscrivez-vous, faites un blog, racontez-vous

Good Luck.

Je m'en vais anéantir les mouches qui peuplent mon environnement. Maudis sois tu temps lourd et humide.

lundi 14 mai 2012

"La nature est quand même bien faite. Elle a fait pousser les pommes en Normandie, parce que c'est là bas qu'ils boivent le plus de Cidre et de Calvas" [PhraseDuJour]. On en est presque à la question existentielle de l'oeuf et la poule....



Entre mes heures de travail, mes heures de sommeil, ma douche, mon copain, je trouve parfois un peu de temps pour trainer sur la toile. Et là, je suis tombée sur la nouvelle campagne du Mouv'. "Non, tout n'était pas mieux avant".
Et là ENFIN, j'ai pu voir quelque chose de positif sur notre nouvelle génération hybride du 21e siècle. Enfin, on ne nous parle pas de la montée du cancer, du Sida, ou pire, des radars en prolifération (un véritable fléau). Plus sérieusement, il fait bon d'entendre que notre génération, que le monde dans lequel nous, jeunes Y, nés 2.0, n'est pas bon à jeter. Enfin, par cette promotion, on ne se voit pas tous déjà au fond du trou, avec un recrudescence des suicides, une promo apocalyptique.

Parce que les discours actuels se mélangent entre mon père, les politiciens, les économistes, et les personnes âgées complètement nostalgique de leur vieux temps.
" Avant, on partait à la mer en vélo, le pack de bière dans les poches. On mettait 4 jours mais on était entre copains et qu'est ce qu'on riait. On n'avait ni contraintes, ni peur.
Avant, on pouvait faire l'amour sans protections. On était insouciants, et le Sida anonyme. On est de la génération post 68ards. On a vécu Woodstock et les Hippies. On était jeunes, mais inspirés. Les cigarettes coutaient 4 francs.
Avant, on roulait en voiture toute pourrie, sans contrôle technique. L'immobilier était à moindre prix, les étudiants limités et on travaillait avec un but au fond.
Avant, on partait jouer au football en Solex. On rentrait dans des piscines la nuit, on squattait les terrains vagues. On y passait la nuit sans entraves. Avant c'était bien, on n'avait rien, on aimait tout. Les poches étaient vides, alors nous allions rire.
Avant l'alcoolisme n'existait pas. Doctissimo non plus. On pouvait boire tous les weeks ends sans finir la tête dans une bassine. On tenait sur la longueur, sans nécessité de performance inutile. Avant l'Europe n'était que géographique. La Grèce était encore une destination de rêve. Avant, on n'entendait pas partout le mot "crise". Avant, les gens parlaient, discutaient. Ils n'utilisaient pas d'intermédiaire virtuel, ambassadeurs de l'hypocrisie et du superficiel. Avant, il faisait chaud en été, beau au printemps et il neigeait en hiver.
Avant, la vie était belle, les femmes aussi."

 Si l'on veut nous faire comprendre qu'on n'est pas nés au bon moment, c'est réussi. Comme si on l'avait choisi tiens. On n'a plus qu'à espérer que la réincarnation existe et que nous aussi, on a vécu Avant. La A majuscule est indispensable, au vu du piédestal sur lequel cette période prétendument mystique est mise.

Alors le Mouv', pour mon plus grand bonheur et réconfort, pour l'épanouissement et la tentative de "feeling all right" de tous les jeunes de mon âge (et mon Dieu qu'il y en a ! La fécondité n'a que très peu baissée finalement!), a décidé d'en finir avec La Nostalgie (La radio ET l'état d'esprit).

Les temps changent, les moeurs aussi. La vie est différente, mais elle n'en est pas moins belle. On a tendance à retenir que les meilleurs moments des aventures que l'on a traversé. Ainsi, ils ne se souviennent pas des discriminations horribles qui avaient lieu à l'époque. Qu'elles soient homme/femmes, ou entre hommes eux mêmes.
On oublie les dictatures, les épidémies, la crise de 29, les Empires, les vacances non autorisées, les 42 heures/semaine. Les travaux à la chaîne sans prise en considération du facteur humain.
On oublie les évolutions en matière de démocratie. On oublie la liberté de la presse et des radios. On oublie qu'aujourd'hui, tout le monde ou presque peut s'informer comme il le souhaite et réagir. On oublie qu'aujourd'hui on peut s'exprimer dans la majorité des pays.
On aime aujourd'hui avoir des enfants et les voir grandir. On aime la baisse de la mortalité. On aime savoir qu'on peut avorter, qu'on peut se protéger. On aime savoir que la Sécurité Sociale, en déficit ou pas est là pour nous.
Certes la valeur donnée aux choses à changé, certes les saisons ne sont plus telles qu'elles sont. Mais les hommes dans leur fort intérieur sont les mêmes. On a toujours des amis, on apprécie toujours les petits plaisirs aux quotidien. Certaines choses sont plus dures, mais tellement sont plus faciles.
 Aujourd'hui, nous sommes les propres maîtres de nos actes. Nous pouvons étudier, voyager. L'accessibilité est bien meilleure. Aujourd'hui, nous savons ce qu'il se passe autour de nous, et ce, pour encore mieux apprécier les années, plus nombreuses qu'Avant, qui s'offrent à nous.

Je suis un brin optimiste et presque Candide, je l'avoue.
Mais je pense que c'est ce que je dirais à mes petits enfants dans 50 ans. Pour glorifier ma génération. Et prouver qu'il a fait bon vivre en 2012. Au moins la plupart du temps.

"On ne se souvient que des bons moments.
" Non, tout n'était pas mieux avant"


jeudi 23 février 2012

Et je cours, je me raccroche à la vie, je me saoule avec le bruit. Les mots qui m'entourent sont des liens dénoués de tresses.



Vous-est il déjà arrivés de penser qu'on arriverait au bout des sujets de conversation ? Avez vous déjà eu l'impression que vous n'aviez plus rien à dire.

J'ai eu cette étrange sensation, un matin au réveil. je suis arrivée à la fac sans rien à raconter, rien à dire. C'est étrange comme ça rend triste. Et puis en y songeant je me suis dit que peut-être, un jour, tous les sujets de conversations seraient épuisés. On n'a pas tous les jours une histoire merveilleuse à raconter. Alors on ressasse, on ressasse, jusqu'à tomber dans une lassitude et ne plus avoir envie de rien dire. Jamais.
Sa taire est un art, une chose noble, qui permet de se préserver des mots qui fâchent, des mots qui vexent.
Se taire permet de montrer à quel point la communication visuelle est importante. Les gens qui parlent bien parlent peu. Ils s'expriment par les expressions, les sentiments. Le sourire, le regard, disent bien plus qu'une phrase maladroite, prononcée entre deux verres. Se taire ne signifie pas ne rien dire. une complicité entre deux personnes se détecte par les regards, les gestes, les signes. L'aisance quand elles sont ensemble.

Parfois cependant, le langage, les sujets de conversation, quand ils s'épuisent, nous mettent face à une réalité. Ce ne sont pas les mots qui manquent, c'est l'envie d'en dire. Quand on cherche quoi dire, c'est qu'on ne veut plus dire. Une communication qui s'épuise entre des personnes est synonyme d'un lien qui s'étire, s’effiloche, s'abime.
Les réseaux sociaux n'aident pas à cette prise de conscience. On pense que les mails et les conversations instantanées virtuelles facilitent les discussions entre les timides, on pense qu'elle permettent de créer des contacts. Il est plus facile d'aimer, de dévoiler ou même d'insulter cachés derrière un écran. On considère le clavier comme un révélateur d'émotions, un outil de transmission de pensées.
En fait, le problème c'est que les claviers ont tendance à renforcer l'hypocrisie, le côté faux des gens. On s'invente une vie on se croit fort, on imagine que là, derrière notre écran personne ne nous juge et qu'on peut se faire passer pour ce que l'on est pas. Parfois on pense même qu'on est plus véritable en faux qu'en vrai. Cette pathologie est bien plus encombrante psychologiquement. En effet, pour moi les réseaux sociaux, le virtuel, les ordinateurs ne seront jamais source d'intégration véritable, de lien social ou de création d'amitié. POur ceux qui sont seuls au monde, ce peut être libérateur, on peut penser se sentir aimé, ou entouré, mais la réalité est qu'on s'enferme dans une fausse vie, une réalité qui n'est pas la notre. Quand on prend du recul sur les gens très actifs sur la toile, on les regarde, sans arrêt, avachis devant leurs ordinateurs, seuls, les yeux exhorbités.
Pathétique.

Mais si c'était ça la solution pour parler aux gens maintenant ?
Si c'était la solution pour se croire entouré, aimé ?
Si le net devenait la plus grande source de relations sociales ?

Peut être allons devenir des ombres de nous même, ne faisait plus fonctionner que notre imagination, ne vivant qu'à travers les mots et images écrites, nous imaginant une vie plutôt qu'en en vivant une ? Comment se détacher de cet univers envahissant ?

Ne tombons pas dans un déterminisme anti technologique pour autant. Le net à ses avantages quand on ne tombe pas dans ses travers. Il s'avère que pour ceux qui écrivent, qui chantent, qui dansent qui ont des choses à montrer, son accessibilité mondiale est une bénédiction. Si l'on ne tombe pas dans l'excès, c'est une source d'information, de divertissement, de publication, d'ouverture qu'on n'a jamais eu auparavant. Une sorte de révolution. Si l'on ouvre les yeux et qu'on sort du monde virtuel en tant que tel, si l'on part du principe que les mots qu'on y trouve proviennent de gens qui font partager au monde, leurs expériences vécues sur le sol, sur la terre, parmi la foule, les bâtiments, en ayant traversé les trottoirs, gravi des montagnes et j'en passe. On voit qu'en fait, les gens ont toujours des choses à dire. L'épuisement des sujets n'existe pas, le monde bouge, et vit, et il ne doit pas s'arrêter de le faire.

Et ceux qui racontent ce mouvement, ce monde en vie, ne doivent pas s'arrêter de le faire non plus. Les mots, ou les signes sont des bénédictions, qui nous raccrochent à la vie. ce sont des liens dénoués de tresses, qui racontent bonheurs et détresses, réussites et déboires, fatalités et bénédictions. Et toutes ces choses qui peuvent faire de nous, des acteurs et des spectateurs du spectacle vivant duquel nous faisons partie.

Et parce que les gens ont toujours des choses à dire, à montrer, à exprimer.

lundi 23 janvier 2012

Faut-il faire le bilan ? Ou simplement passer un regard sur ce qui s'y est passé pour pouvoir amorcer la nouvelle avec plus de sérennité. ?

Paris, when the sun's getting back home..
 Je n'aime pas le mot Bilan. Ça fait la fille qui est arrivée à l'échéance de sa vie et qui rumine son passé, persuadée que le meilleur est derrière elle. "Bilan" c'est un mot tout plein de nostalgie, qui veut dire "hier". D'ailleurs à l'envers c'est "Nalib", qui ne veut absolument rien dire.
Pour moi vivre bien c'est  vivre au présent, construire le futur à la rigueur, et les bilans sont des parasites du futur. En essayant en vain de reproduire le passé on s'éloigne au fur et à mesure d'une vraie vie actuelle, on gâche les moments de joie en se disant que c'était mieux avant.

Pour cette raison, en cette période d'aube de l'année 2012, je ne vais pas faire un bilan de 2011, mais un flashback, sur une année remplie d'émotions. RTL ? Peut être, mais ceci dit, si la fin du monde doit vraiment arriver, peut être qu'il sera intéressant de contempler les récits de la dernière année achevée de l'histoire de l'Humanité. Quelle responsabilité en ce cas ! Alors je vais tenter de faire ça bien.

Si l'année 2011 avait commencé de manière mitigée avec un nouvel an comme on en a connu des meilleurs dirons nous, elle s'est poursuivie de façon propice. En fait je voulais principalement revenir sur 3 éléments majeurs.

D'une part, j'ai visité pour vous : Barcelone.
Mon acolyte Marine et moi sommes parties en excursion, telles des trappeurs, un sac à dos sur l'épaule, des pieds bien accrochés et la crème solaire dans le fond du sac en ce qui me concerne.
Cette ville, c'est un mélange de plusieurs paradoxes. C'est très européanisé dans les coutumes, dans le dessin de la ville et la manière d'y vivre. D'autre part cependant, les catalans même s'ils vivent du tourisme étranger, ne les aiment pas. Et ils ne parlent pas Espagnol. Nous les Bretons avec notre soi disant identité territoriale on passe pour des pédales à côté d'eux. Trouvez moi 15 Rennais âgés entre 15 et 25 ans qui parlent Breton mieux que français (ou breton tout court).
Barcelone sinon, c'est la société festive puissance 40. On fait 2 pas, quelqu'un nous aborde pour nous donner un fly qui propose soirée bar +boite. Et ce 24/7.
Barcelone, c'est la ville du soleil. Je n'ai jamais autant cramé de ma vie (je vous aurais bien dit bronzé, mais mentir c'est mal), et ce au mois de mai, mais qu'est ce que c'est chouette d'entre-appercevoir un été, un vrai.
Barcelone c'est "THE place to be". C'est du moins ce que la plupart des français doivent penser puisqu'on en croisait à tous les coins de rue. Barcelone est cosmopolite, elle est belle mais polluée. 
A Barcelone les boites sont comme les françaises, à quelques exceptions prêtes. D'une part elles sont sur la plage d'autre part je crois que de manière assez caricaturale les garçons y vont vraiment pour chopper de la meuf vulgairement parlant. La bas, si t'es libertine tu as gagné ta soirée, si tu ne l'es pas, tu as intérêt d'être très convaincante. Instructif Barcelone.
L'attrait universel de cette ville doit être aussi son plus grand charme. L'auberge de jeunesse dans laquelle nous résidions était comme un sachet de Dragibus, avec des bonbons de plein de couleurs différentes ; c'était un regroupement de toutes les nationalités de la Finlande à la Nouvelle Zélande en passant par le Brésil, la France et la Suède.
A Barcelone, les bars sont chantants. Comment ne pas rêver quand, lorsque qu'on se retrouve dans une toute petite pièce, on vibre sur Edith Piaf, chanté par un Espagnol. Comment ne pas adopter cette ville quand les cocktails des bars ambiances sont si fantasmagoriques qu'on en oublierait qu'ils ne coutent qu'à peine 6€.
Si Barcelone est si belle, c'est qu'elle est immense. Impossible d'en faire le tour entièrement. Impossible d'épuiser toutes les ressources. Impossible de s'y ennuyer. Entre le Centre Gothique, Barcelonetta et sa plage, la Sagrada familia, la Magic Fountain et j'en passe des meilleures, cette ville est grandiose.

Barcelone en avion, c'est 50 euros aller/retour par Beauvais. Ne vous en privez pas, c'est 1h30 de vol et ça vaut vraiment le détour.

Un jour on m'a dit : "En L1 je suis partie en Espagne avec mes amis, c'était beau, c'était bien, il faisait beau, on était bien !"

Les Red Hot, même à Amsterdam ils me suivent

En 2011, j'aurais aussi vendu corps et âmes quand j'ai appris que les Red Hot Chili Peppers passaient à Bercy. J'ai pleuré, ri, re-pleuré, sauté de joie successivement pour l'obtention des places. J'y suis allée, j'ai vécu, j'ai vibré. En Juillet j'ai eu les places. En Octobre j'y suis allée. 3 mois d'attente, galères dans le train, froid à Paris, galère dans le métro, foule, compte bancaire à sec. Mon banquier m'a détesté, mais qu'est ce que j'ai aimé ! Si c'était à refaire, sans aucune hésitation je le referais. 3 mois à attendre, puis 3 mois à se serrer la ceinture, ça vaut les 2h de bonheur à l'état pur. 
Sans vouloir revenir sur un sujet déjà traité bien sur, ni faire rager les envieux (et je sais quel grand nombre vous êtes ! ).

N'hésitez pas, courrez-y. Les Red Hot sont au Stade de France le 30 juin 2012. Si vous vous posiez encore la question n'attendez plus. Allez-y, ça en vaut la peine. En ressortant vous aurez des raisons d'aimer votre vie! Et si personne ne peut vous accompagner, j'y retournerais bien volontiers.



En décembre, j'ai visité pour vous, la Venise du Nord. La ville de la petite reine. Amsterdam.
Si en Espagne on a eu bien chaud, là croyez moi j'en ai encore les oreilles rouges de fraicheur. Mais quelle ville mes amis quelle ville !
Quand on m'avait dit que les Amstellodamois étaient mordus de vélo, je ne pensais pas que c'était à ce point. Là bas on reconnait les touristes car ce sont les seuls à pied !
Mon appareil photo était mon meilleur ami. Les architectures y sont grandioses, les canaux, présents à tous les coins de rue donnent un charme à la ville qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
Si grand nombre de touristes visitent Amsterdam pour les raisons de sa très grande ouverture d'esprit, qu'il s'agisse de la fumette ou de la prostitution commercialisée (j'y reviendrais), croyez moi, si vous ne fumez pas et êtes heureux en couple (Ce qui est tout à fait respectable, je vous salue !), ne vous en privez pas pour autant. Cette petite ville regorge de surprises. Qu'il s'agisse du musée Van Gogh, grandiose, impressionnant, passionnant, ou de l'historique maison d'Anne Franck, on comprend pourquoi Amsterdam est la capitale culturelle et historique des Pays Bas.

Laissez moi vous raconter la ville.

Alors qu'elle regorge de coins et recoins loufoques, de boutiques originales mais décalées, telles que la condommerie (ou le grand magasin des capotes), Amsterdam est également une ville pleine de charme, fleurie même en hiver, avec un esthétisme des plus impressionnants. Malgré son quartier rouge, qui sent la débauche : sex, drugs and rock&roll ; ses coffees shop ou fumer des drogues est autorisé, la légalisation des champignons hallucinogènes, Amsterdam n'a pas l'allure d'une ville qui se laisse aller dans des méandres. Très propres, toujours classes, les rues de la ville sont un exemple à suivre. Même s'il l'on se sent observés par les caméras qui nous lorgnent jour et nuit, on s'y sent très vite comme chez soi.
Comment ne pas aimer cette ville quand elle est pleine de patinoires extérieures, qu' "I Amsterdam" y est écrit en lettres capitales et physiques en plein centre ville. Que les restaurants font payer l'eau 3€ (Ah non c'est vrai, ça c'est un point négatif).
Amsterdam, c'est la ville aux tulipes, aux barques et bateaux sur les canaux qui la sillonnent. C'est la ville ou tout est possible. C'est une ville culturelle et magnifique. C'est une capitale d'Europe Hors normes. Alors que l'européanisation a eu tendance à transformer toutes les mégapoles en représentations identiques, Amsterdam a su conserver son identité, et elle continue à faire rêver avec son charme infini.


A Amsterdam en décembre, la nuit tombe à 16h30. Ceci n'enlève rien à sa beauté parfaite !


 Pour casser les idées reçues, les coffee shop ne sont pas des endroits de débauche ou les gens se piquent dans un coin. Ils ne sont pas un lieu glauque ou l'on se cache pour y fumer des substances (pourtant) licites là bas. Ils ne sont pas des lieux ou les gens se défoncent à longueur de journée. En fait, ils sont des cafés comme les autres pour la plupart, ou la consommation est requise. La seule différence notoire avec les cafés français est qu'on peut y fumer.
N'hésitez plus. Rennes-Amsterdam, c'est 7h en voiture. Ceci dit, si vous trouvez d'autres moyens de transport faites le. Les parkings sont hors de prix et il est impossible de déambuler en voiture au coeur de la ville.
Amsterdam. WE LOVE YOU !


















                               En 2011 j'ai pris 19 ans.




J'ai continué mes soirées, vu mes potes. J'ai eu un amoureux toute l'année durant. En 2011 j'ai eu ma L1, je suis rentrée en L2. J'ai vécu à Rennes, à Angers, puis re à Rennes. 2011 était l'année de ma plus grande liberté, de mon endettement, de mes petits jobs. En 2011 je suis allée à Paris, encore. J'ai fais le tour de la plus belle des belles avec mes copines. J'ai appris encaissé. Arrêté le hand puis repris (à mettre en corrélation avec : j'ai pris du poids, puis reperdu).

En 2012, Megaupload est mort. Voilà une raison de plus pour passer davantage de temps à lire mes bêtises.
Bonne année, bonne santé, je suppose que vous vous êtes bien cuités et pour cette raison je vous ai laissé le temps de vous en remettre. Nous sommes le 23 janvier, et je publie mon article flashback. La ponctualité n'a jamais véritablement été mon fort. Vous ne m'en voudrez pas, je vous en saurais gré.


Amis du soir, bonsoir. Amis du jour bonjour.